La Fondation souligne la journée internationale des droits des femmes
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La Fondation souligne la journée internationale des droits des femmes

En cette journée internationale des droits des femmes, nous souhaitions rendre hommage à celles qui mettent leurs expertises au service du développement de la Fondation de BAnQ. Christiane Beaulieu, Anne-Marie Hallé, Marie-Hélène Jetté, Isabelle Laprise, Annamaria Testani et Julie Tremblay, membres du Conseil d’administration de la FBAnQ, ainsi que sa directrice générale, Anne-Catherine Rioux, s’illustrent par leur engagement pour la culture.

Quelques-unes d’entre elles se sont prêtées à un jeu de questions-réponses et nous sommes heureuses de partager leurs expériences inspirantes avec vous aujourd’hui !



Quelle place tient la culture ou, plus spécifiquement, la littérature dans votre vie et pourquoi est-il important pour vous de vous engager envers la Fondation de BAnQ ?

Anne-Marie Hallé – Ce qui m’a donné envie de m’impliquer se retrouve davantage dans l’idée d’accès à la culture que contient la mission de la Fondation. C’est parce que je considère la culture en elle-même importante et fondamentale pour m’émanciper dans la vie que je souhaite donner un peu de mon temps et de mon expertise à la Fondation dont les programmes abondent toujours dans le sens de la démocratisation culturelle.


Isabelle Laprise – La culture et la littérature m’aident à m’évader du quotidien, et plus précisément du travail qui prend une place importante dans ma vie. Je peux dire qu’elles me servent de balancier en quelque sorte. J’apprécie également tout ce que ces domaines m’enseignent, et comment ils me portent à réfléchir différemment.


Anne-Catherine Rioux – La culture en général me permet de m’ouvrir et de découvrir un monde de possibilités. Y avoir accès et en faire profiter mes deux filles est essentiel. Échanger avec elles sur ce qu’elles perçoivent d’une œuvre m’émeut beaucoup. Au contact de la créativité des autres, je vois leur imaginaire exploser. En ce qui a trait à la littérature, j’ai un rapport très amoureux avec elle. Je me rappelle qu’enfant, je dormais avec mes livres préférés. J’ai passé mon adolescence à enfiler les lectures avec une grande voracité. C’est ma meilleure amie, une grande complice. J’ai fait les plus beaux voyages avec elle. Quand je vois mes deux filles avoir autant de passion pour la lecture, je me dis que j’ai réussi quelque chose d’important. D’avoir donc le privilège, dans le cadre de mes fonctions, de favoriser l’accès à la culture et la lecture, est un bel accomplissement pour moi puisque cela est en lien avec mes valeurs.


Annamaria Testani – Mes parents étaient professeurs ! Je suis née avec un livre dans la main. La conviction de leur pouvoir fait partie de mon identité depuis toujours. Je lis 50 à 75 livres par an, sur des sujets variés. Pour moi, les livres détiennent toutes les solutions à nos problèmes. Il n’y a pas de problème que nous ne puissions résoudre en étudiant l’histoire. On sous-estime trop souvent le pouvoir des livres : ils contiennent toutes les perspectives, toutes les réussites et toutes les erreurs du monde. Ce que j’aime de la mission de BAnQ, c’est le nombre d’enfants et d’étudiants sur qui elle a un impact. Ses actions de démocratisation de l’information sont primordiales, et on les tient trop souvent pour acquis. Soutenir la Fondation de BAnQ, c’est soutenir quelque chose qui existera après nous. C’est participer à construire une institution qui donne en retour.


Julie Tremblay – La lecture m’accompagne depuis toujours, c’est ma mère qui m’en a donné le goût. Plus jeune, j’étais une fidèle abonnée de la bibliothèque municipale et j’aimais bien voir ma carte de bibliothèque se remplir allègrement ! J’ai toujours un livre ou deux en marche. Je me suis engagée envers la Fondation parce que la littérature et l’intérêt qu’on y porte peuvent contribuer à sortir les gens de leur isolement, et que donner accès à cette partie de la culture est la mission de la Fondation. La lecture peut nous suivre partout et nous amène son lot de surprise, je lis présentement le dernier roman de Louise Penny, et son personnage « Rose-Marie Gamache » est une ancienne bibliothécaire et archiviste de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec ! Quelle belle coïncidence !

Quelle femme vous a le plus inspirée dans votre parcours, et comment ?


Anne-Marie Hallé – La professeure d’études politiques de l’Université d’Ottawa et essayiste, Dalie Giroux, qui est aussi une amie. Elle m’a transmis une forte conscience politique, féministe, mais sans tout dire. C’est sa lutte continue pour que soient considérées, entendues et respectées les personnes qui sont absentes ou évacuées des grands récits qui résonnent le plus chez moi.


Isabelle Laprise – Les femmes que j’ai eu la chance de côtoyer dans le cadre de ma carrière. Celles qui participent aux décisions. Celles qui influencent. Ce sont ces mêmes femmes qui ont toujours eu la porte ouverte lorsque j’ai osé me diriger vers elles pour leur demander conseil. En lisant ces lignes, elles vont se reconnaître.


Anne-Catherine Rioux – J’aime beaucoup la dramaturge, romancière et traductrice québécoise Fanny Britt. J’aime et je suis impressionnée que son répertoire littéraire soit aussi large, du livre d’enfants, à la pièce de théâtre, aux romans et aux essais. Cette capacité à transposer des univers à travers différentes méthodes relève pour moi d’un grand talent. Sa façon aussi de se rendre vulnérable en écrivant sur les idées toutes faites qu’on impose sur la manière de réussir sa vie et d’être une bonne mère m’a énormément touchée. Son témoignage dans Les Tranchées a eu beaucoup de résonance chez moi. J’ai aussi un coup de foudre pour la politicienne américaine Alexandria Ocasio-Cortez. Elle est pour moi une influence positive sur la jeune génération de jeunes femmes qui la suivent en ce moment.


Julie Tremblay – Je n’ai pas vraiment eu de mentor, toutefois j’ai croisé plusieurs femmes qui ont su contribuer, chacune à leur façon, à mon développement et avancement. Toutefois, ayant toujours œuvré dans des milieux dont la haute direction était majoritairement masculine, des hommes ont tout autant contribué à mon avancement en me permettant de relever de nouveaux défis en me montrant de la confiance.

Quel est le prochain pas à franchir, selon vous, pour faire une plus grande place aux femmes dans votre domaine ?


Isabelle Laprise – D’un point de vue du domaine de la Finance, je pense que le prochain pas à franchir pour faire une plus grande place aux femmes est de s’engager à le faire. En s’engageant, les entreprises n’ont d’autres choix que de se donner le moyen d’y arriver.


Anne-Catherine Rioux – En philanthropie, c’est très féminin ! Peut-être qu’il faudrait attirer les jeunes hommes à s’intéresser aussi à cette profession riche et humaine, qui nous permet d’avoir un impact non négligeable sur la société.


Annamaria Testani – L’inclusion et l’égalité ne concernent pas uniquement les hommes et les femmes ; c’est dans la culture, c’est dans tout ! L’accès à l’information, pour moi, c’est l’accès au pouvoir. Être inclusif, c’est donner aux personnes la possibilité de grandir. On ne dit pas assez aux femmes qu’elles peuvent tout faire. On ne nous montre pas assez qu’on peut être plus que ce qui est attendu de nous, que ce que notre culture attend de nous, par exemple. Et pour moi, soutenir la FBAnQ, entre autres, et s’engager pour l’accès à la lecture, à la formation et à l’information, peu importe l’âge, les moyens financiers, le sexe et la culture, c’est donner les outils d’émancipation à tous ceux et toutes celles qui en ont besoin.


Julie Tremblay – Il faut prendre les jeunes femmes sous notre aile et être en mesure de donner l’exemple. Si on prêche l’équilibre travail-vie personnelle, il faut donner l’exemple afin que les plus jeunes puissent réaliser que c’est possible. Si nous ne sommes jamais en mesure de décrocher de nos écrans et de prendre des moments de pause, c’est bien difficile pour les plus jeunes d’adopter un modèle d’équilibre.

Quel conseil donneriez-vous, aujourd’hui, à la jeune fille que vous étiez ?


Anne-Marie Hallé – La confiance en soi, c’est si précieux et fragile à la fois. Il faut la mettre dans le top des choses à ne jamais compromettre et à toujours entretenir.


Isabelle Laprise – D’avoir confiance en mes idées, même si elles sont différentes. N’est-ce pas cela la diversité ?


Anne-Catherine Rioux – Je répète beaucoup à mes deux filles de 8 et 10 ans que la perfection n’est pas une finalité, et que le chemin parcouru est souvent plus important que le résultat. Mais surtout, d’être bienveillant envers soi. Je leur dis ça parce que j’aurais aimé qu’on me dise ça aussi.


Julie Tremblay – J’ai une carrière qui me surprend encore, car je n’avais pas vraiment d’attente particulière à mes débuts. Je lui dirais : laisse toutes les portes ouvertes, écoute, regarde et n’hésite pas à plonger et à sortir de la zone de confort.

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Anne-Marie Hallé est conseillère en communication politique, ayant évolué en contexte associatif pour le compte de multinationales, en politique québécoise active et dans le domaine de la recherche universitaire en science politique. Reconnue pour son esprit de synthèse et son sens critique ; une professionnelle rigoureuse, polyvalente, rassembleuse et intègre.

Isabelle Laprise a rejoint Jarislowsky Fraser en octobre 2019 et est gestionnaire de portefeuille inscrite. Dans son rôle, Isabelle se consacre au développement des relations avec la clientèle institutionnelle, telles que les fondations et les fonds de pension. Elle contribue également aux initiatives se rapportant à l’investissement responsable en tant que membre du Comité d’investissement durable de la firme. Isabelle a participé à de nombreuses campagnes venant en aide aux enfants ou touchant à la santé, comme l’événement Roulons pour la recherche sur le diabète juvénile de la FRDJ, dont elle a été co-présidente de campagne à la Caisse de dépôt et placement du Québec en 2018 et 2019.

Anne-Catherine Rioux a été nommée directrice générale de la Fondation de BAnQ en juin 2018, forte de vastes expériences en philanthropie universitaire. Mme Rioux possède une maîtrise en gestion et un D.E.S.S. en gestion d’organismes culturels de HEC Montréal. Sa formation, sa riche expérience en philanthropie et son dynamisme sont autant d’atouts qui permettent à la Fondation de poursuivre son développement et d’augmenter sa notoriété.

Annamaria Testani s’est jointe à la Banque Nationale en mars 2010 à titre de première vice-présidente et directrice nationale des ventes de la division Financière Banque Nationale. Auparavant, elle a occupé plusieurs postes de direction dans divers rôles de développement des affaires et de gestion. Professionnelle de l’investissement avec près de 20 ans d’expérience, Mme Testani est connue comme une personne motivée qui réussit à améliorer les unités de développement des affaires et à produire constamment au-delà des résultats escomptés. Elle est également une oratrice accomplie.

Avocate depuis 25 ans, Julie Tremblay exerce aujourd’hui à la Caisse de dépôt et placement du Québec. Dans le cadre de ses fonctions, elle a contribué à la réalisation de transactions, mais également à la restructuration de transactions d’envergure. C’est avec la Caisse qu’elle a vécu les aléas des différents cycles économiques des 20 dernières années, incluant la crise de 2008. À la tête d’une équipe de 12 avocats, son travail rend possible la réalisation et l’exécution des transactions de la Caisse.

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